Jusqu’en juillet, découvrez les trois nouvelles expositions du Musée d’Art Contemporain de Lyon !

Cette année, le corps est mis à l’honneur au Musée d’Art Contemporain de Lyon. Mais détrompez-vous, ce ne seront pas des œuvres qui rappelleront les cours d’anatomie du collège, sinon l’interrogation sur le rapport que l’on entretient avec cette “fine enveloppe”. Devons-nous “l’incarner” ou en avoir “peur” ? Découvrez-en tout de suite un rapide aperçu !

1er étage : Incarnations

La première exposition, intitulée Incarnations, explore le rapport que nous entretenons avec notre corps, à travers le regard de plus d’une vingtaine d’artistes différents. Elle est répartie en deux temps : d’abord, du 24 février au 9 juillet 2023, puis un deuxième acte organique en septembre 2023. Il sera possible pour le spectateur d’explorer les limites intimes et corporels au travers d’une scénographie mettant l’accent sur la déconstruction corporelle, l’inconfort (âmes sensibles s’abstenir de visionner les trois vidéos de Vito Acconci).

2ème étage : La peau est une fine enveloppe

Vous aimez le body horror ? Vous êtes fascinés par le cinéma de Cronenberg, des Frères Quay, et avez sûrement prévu de voir Mad God, le film d’animation horrifique dont nous avons parlé l’année dernière aux Hallucinations Collectives ? Vous allez adorer pénétrer dans l’antre de Nathalie Djurberg et Hans Berg, où la notion de malaise artistique prend tout son sens. Au programme, une pomme de terre géante, des courts métrages en stop-motion échappés d’un Alice au Pays des Merveilles, et une scénographie mettant l’accent sur l’aspect primitif de nos instincts et de nos fantasmes…

3ème étage : Interfears

Interférences et peur : voilà ce que signifie le titre du court métrage, Interfears, réalisé par Jesper Just. Pendant 16 minutes, un homme est soumis à un appareil IRM (imagerie par résonance magnétique). Il en est prisonnier, comme imbriqué à l’intérieur. Ses émotions deviennent les nôtres, car nous aussi, transportés par la musique et le rythme de la rotation permanente de la caméra, nous voulons qu’il en sorte, désormais tous bloqués dans l’inconfort avec lui. Matthieu Lelièvre, conseiller artistique du musée, nous parle de “transférer une forme d’empathie” pour “s’interroger sur ses propres émotions”. Alors, n’entendez pas que “peur” dans Interfears. Rappelez vous des interférences qui se confondent tellement que l’on ne sait plus décrire ce que l’on ressent vraiment, lorsque le film se termine.

Le MAC fait une nouvelle fois très fort, en marquant les esprits avec trois collections chocs, qui remettent en question le rapport avec nos corps, nos esprits, et l’espace qu’on y laisse ou qu’on y prend. Mais rassurez-vous, car si vous avez besoin de vous détendre quelques minutes, le MAC a mis en place une pièce idéale : Le Living, un espace de discussion et de calme, afin de favoriser l’échange culturel avec des médiateurs et les visiteurs !

CELIA CAROLA & MORGAN CHARLES

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