Il est venu le temps de faire un bilan culturel de l’année 2022. Aujourd’hui, on te parle des séries qui nous ont marqués l’année dernière.
Drôle, de Fanny Herrero
La mauvaise nouvelle, c’est que Netflix a annulé la saison deux de la série. La bonne, c’est que ça vaut quand même totalement le coup de (re)voir la première. En six épisodes, Drôle est un voyage dans le monde du stand-up parisien qui passe aussi bien par les succès, les galères et les rivalités. Tout cela alimente un fort suspens, si bien que ce thème intéresse ou non le spectateur, ce dernier enchaînera les épisodes sans même s’en rendre compte. On retrouve ainsi dans l’écriture du scénario la patte de la très forte Fanny Herrero, déjà connue pour Dix pour Cent. Mais si Drôle fonctionne, c’est aussi grâce à ses acteurs. Si c’est leur première apparition derrière les caméras pour la plupart, tous dégagent une telle énergie qu’on espère les revoir au plus vite. Pour conclure, Drôle est une série drôle (très recherchée cette remarque en effet) mais surtout bien écrite et bien interprétée.
LOUISON TURBAN
Peacemaker, de James Gunn
Tandis que Disney joue la carte des séries estampillées MCU, c’est au tour d’HBO d’entrer dans la danse en signant une série centrée sur l’un des personnages de la nouvelle Suicide Squad : Peacemaker. Et déjà là, la série fait fort. En effet, cette série réalisée et écrite par James Gunn met en lumière un personnage dont le final était loin d’être reluisant, bien au contraire. Souvenez vous comment il trahissait au dernier moment la Suicide Squad pour obéir aux ordres de Amanda Wallers, quitte à mettre en péril l’île de Corto Maltese et ce, au nom de sa fameuse paix. Un mantra surréaliste quand on découvrait comment il la faisait régner à grand renfort de fusil d’assaut, de coup de couteau et autres mises à mort créatives… Et pourtant, nous voilà face à cette série de huit épisodes et son pari intéressant de nous faire découvrir qui est vraiment Peacemaker. Alors qu’il intègre une nouvelle équipe d’intervention clandestine pour démanteler un complot à l’échelle planétaire, notre cher super-méchant dévoile doucement un passé tortueux ,mettant en lumière les affres d’un homme désirant simplement se battre pour une justice qu’il croît absolue. James Gunn, derrière sa caméra, s’en donne à cœur joie avec un spectacle du même acabit que sa Suicide Squad, avec quand même moins d’humour au profit d’une dimension dramatique plus que bienvenue. On retrouve quand même des dialogues complètement perchés sans queue ni tête, des punchlines par remorques entières à base d’humour ado attardé, et surtout des personnages savoureux (mention spéciale au père de Peacemaker) qui n’en finiront de vous faire hurler de rire.
MORGAN CHARLES
Mercredi, de Alfred Gough et Miles Millar
Ma série préférée serait tournée sur Mercredi Addams. Ma mère me parlait beaucoup de la famille Addams mais je n’avais vraiment regardé. Lorsque la série sur la fille est sortie je me suis dis que c’était l’occasion de la regarder. Elle est géniale pour ceux qui aiment l’univers surnaturel, fantastique avec des créatures un peu fantastique. J’ai beaucoup aimé, il n’y a pas que moi, au vu des nombreuses reprises des mélodies aux violoncelles, de la danse du bal, etc de Mercredi. Une série à ne pas louper pour les adeptes de Jenna Ortega.
CALYPSO LEJEUNE–BARRENA
Heartbreak High, de Ben Gannon et Michael Jenkins
Heartbreak High est une nouvelle série Netflix qui a connu un grand succès à la rentrée. Semblable à Sex Education version australienne, cette série a su démontrer sa force à travers un portrait réaliste et émouvant d’une jeunesse perdue et décomplexée. Plus osé et flashy que que Sex Education, elle traite une pluralité de sujets: le racisme, la sexualité sous toutes ses formes, les violences sexuelles, la non-binarité, la drogue, l’alcool, et l’autisme. Tout ça avec une bonne dose d’amour et de compassion qui nous donne envie d’aimer l’autre et de mieux le comprendre. Une saison 2 est d’ailleurs d’ores et déjà annoncée !
SELENA FREBAULT
Parlement (saison 2), de Noé Debré
Une chronique publiée en mai 2022 et à relire ici :
MAXIME VIGOUROUX