Deux mois après la mise en ligne sur Netflix de Balle perdue 2, la suite du premier opus qui avait cassé les compteurs sur la plateforme, on s’y est intéressé d’un peu plus près.
Après le succès certain de Balle perdue, ce n’était finalement qu’une question de temps avant que le réalisateur Guillaume Pierret rempile pour une suite, nous ramenant au cœur de cette Occitanie où les Clio foncent dans les murs et où les go fast se font stopper net à 220km/h.

Tout les ingrédients sont ici présents pour offrir un spectacle plus généreux sur tous les points : avec un budget plus confortable, le réalisateur met le paquet avec une action survitaminée, avec davantage de tôles froissées et de nuques brisées tout en épurant ses dialogues, qui étaient parfois un peu longuets dans le premier opus. Le rythme est donné d’emblée, et rares sont les moments de calme avant la tempête de gazole.
Le récit nous récupère là où il nous avait laissé : avec la fuite d’Areski, l’envie de vengeance continue de gangrener Lino, au point qu’il finisse par se mettre à dos toute la police, une fois de plus. Ne pouvant compter que sur lui-même, Lino va devoir cette fois traquer les assassins de Charras, et les abattre une bonne fois pour toute. En véritable John Wick français qu’il est, c’est avec un plaisir non dissimulé qu’on le regardera affronter des cohortes de flics, de mercenaires et j’en passe, sans jamais se reposer.
C’est donc reparti pour 1h40 d’action, avec le retour de la voiture Interceptor Made In France et Alban Lenoir qui commence à en avoir marre (mais genre, vraiment) d’être pris pour un idiot.
Balle perdue 2, de Guillaume Pierret. Avec Alban Lenoir, Stéfi Celma, Sébastien Lalanne… A voir sur Netflix
MORGAN CHARLES