Rencontre avec Wilfried N’Sondé, auteur de « Femme du Ciel et des Tempêtes »

L’auteur du roman Femme du Ciel et des Tempêtes nous rendra visite au campus BDR jeudi 3 février à 18h pour échanger sur son ouvrage, sélectionnée pour le prix Summer 2022 de la Fête du livre de Bron. Préalablement à sa venue, intéressons-nous à cette belle histoire qui suscite d’emblée l’attention par son titre détonnant et magistral !

Ce jeudi 3 février, à 18 heures, nous aurons le plaisir d’accueillir Wilfried N’Sondé, auteur d’un magnifique roman d’aventures paru en 2021 : Femme du Ciel et des Tempêtes. Cette rencontre littéraire, prévue dans la Bibliothèque Universitaire de Chevreul, sur les quais du Rhône, aura pour but d’échanger autour du travail de Wilfried et de ses intentions dans cet ouvrage palpitant, qui aborde subtilement plusieurs thématiques très sérieuses et actuelles : la préservation de la nature, l’harmonie entre l’humain et le vivant, et la solidarité entre les hommes de différentes origines au nom de causes qui touchent l’ensemble de la planète, de l’Arctique à l’Afrique.

Une histoire palpitante : des « héros » à la quête de ce qui pourrait sauver la nature, face à des « méchants » aux objectifs contraires

Le récit qui nous est livré est digne d’un roman d’aventure : une course-poursuite est menée par deux équipes de personnages complètement antagonistes, pour mettre la main sur une sépulture qui aurait le don de sauver une partie de la planète, ou de participer à son extinction.

Photo : Legattaz

Pour comprendre, remontons à la situation initiale : dans la Péninsule du Yamal, un chaman Nenet découvre la sépulture d’une reine à la peau noire, enfouie sous le « permafrost » (une partie gelée en permanence, depuis au moins deux ans, qui n’existe que dans les hautes altitudes), et ce depuis des milliers d’années. Le chaman prend conscience de l’utilité de cette découverte : il souhaite protéger son territoire naturel, menacé par l’exploitation industrielle, à l’aide de cette technique de gel. Il ne se lance pas dans le projet seul : il demande de l’aide à un scientifique français et ami dans l’espoir que ce dernier mobilise les écologistes du monde entier. L’équipe s’agrandit de deux jeunes tout aussi engagés et idéalistes : une docteure en médecine légale germano-japonaise et un anthropologue d’origine congolaise. Ce mouvement se confronte à la résistance d’un mafieux russe et de son homme de main, qui se battent pour que leurs ambitions ne tombent pas à l’eau : ils prévoient d’installer sur le site même une usine d’exploitation gazière. On retrouve ainsi, dans cette épopée moderne, des personnages attachants (inutile de préciser de quel côté il s’agit !) et miroirs d’une génération aux prises entre les intérêts économiques du monde contemporain et la sensibilité à la progressive dégradation de la terre.

Une histoire galvanisante : pour une génération de lecteurs qui voudraient s’engager

Cette rencontre avec Wilfried N’Sondé sera donc l’occasion d’échanger sur l’unicité et la fraicheur de ce roman, ainsi que toutes les questions qu’il suscite. Un roman qui se veut, à sa façon, « écologiste », car il soulève des questionnements environnementaux nécessaires dans la société qui est la nôtre. En somme, une véritable bouffée d’air frais, qui fait réfléchir en même temps qu’elle procure le plaisir de lire.

Un auteur remarqué sur papier, et sur scène

Qui dit rencontre littéraire, dit rencontre d’un livre, mais aussi de son auteur… Wilfried N’Sondé, n’en est pas à son coup d’essai sur la piste littéraire : lauréat du prix des Cinq Continents de la Francophonie et du Prix Senghor. Il fait son entrée en littérature avec son premier roman, Le Cœur des Enfants Léopards, dont le protagoniste fait l’expérience du chant intérieur de ses origines : la voix de ses ancêtres s’impose avec des valeurs de partage, d’honneur et d’héritage propres à une Afrique sublimée. La magnificence au service de la réflexion, la confrontation d’époques et d’individus, la déploration de violences (que se mènent les hommes entre eux, ou contre leur environnement) se remarquent donc en filigrane dans le travail de Wilfried N’Sondé.

Maestro de la plume, il ne s’arrête néanmoins pas à la création littéraire, car il est également chanteur et compositeur. Nous nous réjouissons d’avance de pouvoir discuter avec ce qu’on pourrait appeler un « concentré de talents », qui a sans doute beaucoup à écrire, mais aussi à dire.

Rencontre jeudi 3 février à la BU Chevreul à 18h
Entrée libre dans la limite des places disponibles.
Contrôle du pass vaccinal et port du masque obligatoire.

JESSICA ROUVEIROL

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